Tomer Sisley sur les traces de Largo

Pour autant, et sans cacher ses rides, Tomer Sisley a mouillé sa chemise et assuré la plupart des scènes d’action. Dans Première, il confie : « Je dois aussi avouer que j’ai quand même senti passer le poids des ans… Sur ce tournage, je me suis déboîté entièrement l’épaule gauche, je me suis cassé l’avant-bras gauche et j’en passe. »

Les récentes prises de conscience ont joué sur le scénario et Largo Winch n’est plus l’éternel tombeur des dames qu’il croise sur sa route semée d’embûches. C’est Clotilde Hesme, campant Chloé Riva, une des figures féminines principales de ce film, qui a a suggéré au réalisateur de fuir les stéréotypes de la femme désirable à la James Bond Girl, et de s’éloigner ainsi des clichés, ce qui provoque des relations plus subtiles et complexes.

Dirigeant un tournage aux quatre coins du globe, Olivier Masset-Depasse qui est un grand admirateur du fantastique selon Moebius, s’est inspiré de son monde pour créer l’univers de la mine, tout comme pour les costumes style cyberpunk. Malgré la concurrence des J.O. de Paris, le cinéma à grand spectacle ne fait pas la trêve olympique et ce nouveau volet des aventures de Largo Winch est conçu pour séduire un large public, notamment en régions.

Laisser un commentaire