CINÉMA : MERCREDI 24 JUILLET 2024

BELLE ENFANT, de Jim – 1h47

Avec Marine Bohin, Baptiste Lecaplain, Marisa Berenson, Albert Delpy

Mon avis : 3 sur 5

L’histoire

Émily, jeune femme fantasque qui peine à devenir adulte, s’est détachée de sa famille dysfonctionnelle depuis longtemps. Lorsqu’elle apprend la tentative de suicide de sa mère, Émily décide de la rejoindre avec ses sœurs, en Italie… mais découvre que tout ceci n’était qu’une mise en scène, destinée à les rassembler dans une belle villa face à la mer. Furieuse, Emily s’enfuit dans Gênes où elle rencontre l’étrange Gabin, qui va l’aider à affronter les secrets de cette famille pas comme les autres.

Et alors ?

Passant de la BD au cinéma, Jim – alias Thierry Terrasson – signe , sur le fond d’une crise familiale profonde, le récit d’une réconciliation. Car la mère, campée par Marisa Berenson, froide à souhait, tente de réunir ses filles, dans la belle maison de son frère sur la côte de Gênes et le petit village colorée de Boccadasse, après « l’annonce » d’une tentative de suicide. Et même sa fille la plus rebelle, Émily, va accepter de lui rendre visite alors qu’elle a coupé les ponts depuis des lustres avec cette mère dont la vie amoureuse fut assez agitée et qui ne s’est pas vraiment occupée de ses trois filles.

Oscillant entre l’humour et l’émotion, le film a, malgré quelques belles idées de scénario – comme celle de l’irruption de ce jeune photographe (bien campé par Baptiste Lecaplain) qui vient d’être largué et croise la route d’Émily – du mal à trouver une vraie vitesse de croisière.