Jouant sur une atmosphère pesante à souhait, qui mêle un peu d’occultisme dans le quotidien, Longlegs mise sur une forme de surnaturel pour surprendre le spectateur, le mettre mal à l’aise. Et l’on se demande pendant une bonne partie de l’histoire si ce tueur en série est une vraie personne ou un démon maléfique.
Si le film est fort bien joué, le cadre de cette campagne envahi par la neige renforçant l’atmosphère oppressante du récit, l’histoire n’est pas toujours très légère dans ses effets, ce qui réduit parfois l’impact d’un film pourtant rondement mené où le cartésianisme de la jeune agent du FBI, plongée dans une affaire complexe et qui la dépasse, est mis à rude épreuve.
