Une histoire qui repose sur un casting très équilibré avec, en tête de liste, Andranic Manet qui promène son personnage lunaire, l’air toujours un peu perdu dans cette histoire de vacances imprévus dans un collège déserté. Et qui, tel un pantin perdu, signe des chorégraphies étranges et maladroites quand il se retrouve seul, confronté au souvenir de sa sœur disparue dans un accident de voiture en Argentine et dont il ne reste plus que l’urne.
Récit d’une volonté -perdue d’avance – d’arrêter le temps qui passe et les blessures vécues – avec la voix off (nécessaire) de la sœur disparue – ce premier long métrage est une bouffée d’air pur dans un été cinématographique plombé par un climat politique si lourd.
