Le retour dans le passé s’inspire d’une légende indienne sur la création du monde : un coyote machiavélique aurait conçu l’homme et la femme par hasard et le monde humain, excessif, serait la cause du massacre de la nature.

C’est ce qui créé sans doute un certain déséquilibre dans le récit, la deuxième partie de l’histoire prenant longtemps le pas sur les questions écologiques et les enjeux politiques. Si la vision des industriels au début est un brin attendue, toute l’animation évoquant la création du monde, avec la présence forte du grand-père chaman, est d’une grande force symbolique.

Et ce film d’animation pour toute la famille – Prix du Jury au dernier Festival d’Annecy- a le mérite de nous rappeler, sous la forme d’un conte politique, notre place dans le cycle de la création et de notre rôle trop souvent néfaste pour la planète.