Si la mise en scène ne brille pas par son originalité – et c’est dommage après la séquence d’ouverture très inattendue – l’histoire touche pas sa finesse, l’approche psychologique de deux amoureux qui semblent, sur le papier, aux antipodes dans leurs choix de vie.
On retrouve avec plaisir Dave Johns – qui a marqué l’écran dans Moi, Daniel Blake – très juste dans le rôle de Thom, ancienne gloire des boîtes gays rangé de la boule à facettes. Quant à Olivier Gourmet, il signe une composition étonnante dans ce personnage de flic ombrageux et taiseux qui supporte mal les élans de tendresse de son mari, même s’il garde, au fond de lui, une vraie tendresse pour lui.
Sur le ton de la comédie, non dénuée d’une certaine mélancolie, Les Tortues aborde avec justesse la question du vieillissement dans le couple qu’il soit gay ou non…
