Une nuit qui serait la dernière

CINÉMA : MERCREDI 15 MAI 2024

LA MORSURE, de Romain de Saint-Blanquat- 1h27
Avec Léonie Dahan-Lamort, Lilith Grasmug, Fred Blin
Mon avis : 2 sur 5

L’histoire

1967, pendant le Mardi gras. Françoise, pensionnaire d’un lycée catholique, fait un cauchemar où elle se voit brulée vive. Persuadée qu’il ne lui reste qu’une seule nuit avant sa mort, elle fait le mur avec son amie Delphine pour vivre cette nuit comme si c’était la dernière.

Et alors ?

On n’attendait pas Léonie Dahan-Lamort (Un si grand soleil) dans un récit qui mêle pulsions sensuelles adolescentes et univers fantastique. Tout le début du film, dans le pensionnat catholique, crée une indéniable atmosphère d’oppression et de mystère. La bonne idée, c’est de situer l’histoire à la fin des années 60, juste avant le bouleversement social de mai 68. Romain de Saint-Blanquat souligne : « Situer l’action en 1967 permettait de donner aux personnages un hors-champ historique et culturel qui faisait écho à leur trajectoire intime. Une révolution en germe qui renvoie à ce qui est en jeu dans le film : la peur de l’avenir, le refus du conformisme, le désir de changement et de contestation d’une
jeunesse qui s’apprête à émerger et à devenir une force en soi. »

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