Artus ou la comédie de la différence

Offrant quelques scènes mémorables – comme celle de la douche où Artus joue les De Funès d’un jour ou celle de la méditation sans oublier le braquage – cette comédie sociale tient ses promesses, sans jamais tomber dans la lourdeur. Il est juste dommage que la deuxième partie perde un peu en rythme, même si, en père râleur, Clovis Cornillac ne ménage pas ses efforts et qu’Alice Belaïdi surtout apporte une touche pleine de grâce et de fraicheur à l’histoire. Pour chipoter un peu, on pourrait s’étonner aussi de voir Cornillac jouer le père d’Artus.

Pour autant, Artus signe une belle comédie tournée dans un cadre naturel magnifique bien exploité par la photographie signée Jean-Marie Dreujou : celui-ci a fait un beau travail sur les lumières pour rendre le récit le plus solaire possible. Une bonne surprise en ces temps difficiles.

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