On mesure à quel point dans une structure où les gestionnaires ont pris le pouvoir, la psychiatrie est le premier service à en subir les conséquences, au mépris de ses patients les plus vulnérables. Et l’on peut se demander combien de temps un praticien comme Jamel peut tenir dans un tel cadre, en ne pouvant compter que sur de l’aide-soignant déterminé, Romain, et d’Alice et Lara, les internes le secondant au quotidien.
Sur le plan de la réalisation, la caméra du réalisateur est toujours très proche, sans être intrusive et, parfois, au gré d’une pause avec vue panoramique sur Paris, se dégage des plans un certaine poésie urbaine. Un tel sujet devrait nous interpeller comme interpeller les politiques, mais est-il encore temps ? Rien n’est moins sûr…
