SORTIE : VOD, DVD et BLu-RAY – PYRAMIDE VIDÉO
LA FILLE DE SON PÈRE, de Erwan Le Duc (2023) – 1h31
Avec Nahuel Perez Biscayart, Céleste Brunnquell, Maud Wyler
Mon avis : 2 sur 5
L’histoire
Étienne a vingt ans à peine lorsqu’il tombe amoureux de Valérie, et guère plus lorsque naît leur fille Rosa. Le jour où Valérie les abandonne, Étienne choisit de ne pas en faire un drame. Etienne et Rosa se construisent une vie heureuse. Seize ans plus tard, alors que Rosa doit partir étudier et qu’il faut se séparer pour chacun vivre sa vie, le passé ressurgit.
Et alors ?
Par ses ellipses, une manière de monter de manière inattendue les séquences, La Fille de son père a de quoi détourer son onde, même si l’on retrouve le mélange de poésie et d’humour qui est l’apanage du réalisateur de Perdrix. On retrouve aussi son goût de l’exploration des relations humaines avec le parcours de ce père qui, plaqué par son épouse, fait tout pour s’occuper de sa fille, Rosa. Ils vivent alors dans une forme de bulle.
Sans jamais expliciter les raisons de la disparition de Valérie, comme si la mère n’était pas si « importante » dans la vie du duo, le scénario du film repose sur une colonne vertébrale fragile et perd parfois le spectateur sur des chemins de traverse.

