À sujet audacieux, on aurait pu attendre une mise en scène plus dérangeante, décalée. Malheureusement, Stéphanie Di Giusto signe une réalisation classique, très académique, travaillée mais trop froide. Et pourtant, il y a avait des pistes pour permettre de prendre des risques comme celle, inattendue, où Rosalie prend métaphoriquement Benoît Magimel « par derrière ».
C’est d’autant plus dommage que tout le reste du casting est impeccable, y compris dans les rôles dit seconds. Avec un eu plus d’audace, la cinéaste aurait parfaitement réussi à signer un film qui renverse les identités et se joue de la notion de genre, y compris sur le plan esthétique.
