S’il signe une histoire bien documentée, Grégory Magne ne signe pas un simple histoire de « nez », mais, à travers le personnage du chauffeur souffre-douleur, évoque une forme d’affinité élective construite sur la base d’une relation forte au travail. Petit à petit, et à travers l’univers des fragrances, la distance entre les deux principaux protagonistes se réduit, sans pour autant que le film ne tombe dans la banale histoire romantique.
Si certaines séquences d’accompagnement n’apporte pas un « plus » dans le récit, ce film est l’occasion pour Emmanuelle Devos de signer une composition parfaite de bout en bout et qui peut aussi résonner avec l’univers d’une star du cinéma. Face à elle, Grégory Montel joue sa partition avec une belle sobriété. Une histoire touchante sans pour autant tomber dans un banal pathos.
