L’été de ses 15 ans…

Zihan Geng souligne : « Cette histoire se passe dix ans avant notre époque, à un moment où les appareils photo, intégrés aux téléphones mobiles, n’étaient pas encore vraiment démocratisés.
Les studios de photo connaissaient leur dernière période de prospérité. Ce décor est comme une tapisserie qui renferme de nombreuses histoires et souvenirs d’enfance, propres à notre génération.
Mais ils disparaissent petit à petit, et ce lieu où les souvenirs étaient conservés est devenu maintenant le souvenir de l’époque elle-même. »
Ouvrant à Xian une fenêtre sur le monde banal, celui de la vie de tous les jours, ledit studio la transforme vraiment et lui met un pied dans le monde des adultes.

Jouant sur des contrastes entre les couleurs, évoquant assez bien cette découverte du désir chez la jeune Xian, le film montre aussi le quotidien en Chine et les relations avec la Corée, même si, pour un occidentaux, certaines nuances ne sont pas toujours compréhensibles. Le film aura parfois gagné à un montage plus nerveux pour permettre de maintenir en éveil la curiosité du spectateur, mais il décrit assez finement les émois adolescentes.

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