Il n’empêche : alors qu’il commence à tourner surtout des films de voyous et de flics avec de grandes réussites comme Le Cercle rouge, de Melville, il réussit là à imposer sa griffe sur un type de personnage qui laisse apparaître des blessures à fleur de peau et traîne son spleen avec une bande musicale fort réussie, œuvre de Mario Nascimbene. Et ce retour dans la Péninsule et un cinéma qui lui avait offert des rôles magnifiques dans les années 60 est à marquer d’une pierre blanche.
Un film tenu de bout en bout et servi par une distribution éclatante, Delon retrouvant notamment Léa Massari et Renato Salvatori.
