Plus subtil que la saga des frères Bougheraba, Les Têtes givrées propose une comédie sociale aussi naïve que bourrée d’optimisme en forme de fable écolo pour tous. Face à Claudia Tagbo en directrice qui a bien du mal à faire régner son autorité sur cette bande d’ados aussi déterminés que trublions, Clovis Cornillac campe avec autorité de prof qui ressemble à son homologue du Cercle des poètes disparus, et qui panse certaines blessures personnelles dans cette aventure à risques.
Avec les magnifiques décors naturel de Haute-Savoie en toile de fond – la séquence finale s’en sert joliment comme écrin – cette comédie fait souffler un peu d’air pur sur l’éducation nationale et ces élèves que certains estiment promis à des voies de garage.
