Nicolas Cage entre rêves et cauchemars

Après une scène d’ouverture qui plonge tout de suite le spectateur dans une atmosphère onirique et une violence qui peut surgir dans un univers des plus calmes, le film déroule, sous un ton souvent humoristique, un récit assez déjanté dans lequel le rêve peut vite se transformer en cauchemar et ce, d’autant plus que l’humain a souvent des comportements grégaires. Ce qui permet notamment à Kristoffer Borgli de jouer avec les codes du film d’horreur.

Si le film perd un peu de son rythme dans la deuxième partie, notamment dans les images sur l’entreprise de rêve, il permet à Nicolas Cage de signer un vrai contre-emploi : celui d’un paumé magnifique que l’on sent parfois un brin aigri car il n’a pas su imposer ses connaissances là où d’autres collègues peuvent agir dans pudeur.

Derrière l’humour – la séquences réussie où la conseillère psychologique essaie de calmer les étudiants, le dîner chez les profs- Dream scenario apparaît comme une satire d’un monde où tout circule à toute vitesse sur tout le monde et tient lieu de vérité.

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