Lambert Wilson : un road-movie rural

Mais, comme le film garde un pied dans la réalité, la question du vraisemblable se pose. Ainsi, comment ce Franck parvient à vivre alors qu’il met un point d’honneur à ne pas utiliser ses installations ? Comment Franck, alors qu’il est feint de prendre le train dans une petite gare de Dordogne, a t-il sur lui les 7 000 euros en liquide de l’achat de son engin ?

L’histoire alors finit par devenir un peu répétitive, malgré l ‘engagement de Lambert Wilson, drôle quand il se réveille sous le mufle d’un taureau, et qui semble barré dans ses rêves de gentleman farmer. Le tout étant rythmé par la musique signée Bobby Gillespie.

À l’arrivée, la folle équipée potentielle devient une comédie un peu trop sage, même si, ici ou là, le film décrit bien la situation de l’agriculture, le poids des règles européennes…

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