Deux films ont marqué la carrière de Ryan O’Neal, disparu à l’âge de 82 ans : Barry Lyndon, de Stanley Kubrick, et Love Story.
Comme beaucoup, Ryan O’Neal avait commencé par décrocher de petits rôles et signer quelques cascades avant de récupérer le personnage principal de Peyton Place, feuilleton américain célèbre entre 1964 et 1969. C’est le même feuilleton qui avait apporté la notoriété à Mia Farrow. Le film qui le rendit célèbre dans le monde entier, ce fut en 1970 Love Story, film romantique (et triste) de Arthur Hiller : il y campait un étudiant en droit d’Harvard, tombant amoureux fou d’une jeune fille contrainte de travailler à la bibliothèque pour payer ses études… Ce fut sa première nomination aux Oscars.
Après sa prestation en duo avec sa fille Tatum O’Neal dans La Barbe à papa (1973), de Peter Bogdanovich, et dans quelques comédies populaires, Barry Lyndon, de Stanley Kubrick lui offre en 1975 son meilleur rôle sans doute dans cette histoire à costumes en forme de satire sociale sur les mœurs du XVIIIe siècle. Il y campait un personnage aussi peu sympathique que veule. Si le film fut un échec commercial malgré quatre Oscars, il demeure un des grands opus de Kubrick, bénéficiant d’une mise en scène remarquable.

