Du côté de l’Italie ou de la France, il y a embouteillages de lieux. Ainsi le troisième volet de la saga, Indiana Jones et la dernière croisade, de Steven Spielberg, en 1989, a eu une séquence tournée dans l’église San Barnabé , datant du XVIIe siècle, qui devient dans l’histoire le cadre d’une bibliothèque (reconstruite, elle, en studio). Et, dans ledit film, comme le souligne l’auteur, son sous-sol aurait renfermé « les catacombe des chevaliers du Graal. » Ce qui est paradoxal dans une cité lacustre dépourvue de souterrains. Célèbre dans le monde entier, le Grand Canal de la cité des Doges fut aussi le cadre de bien des séquences d’action, notamment pour les aventures toujours mouvementées de James Bond.
Autant finir par une escale cocardière et Paris où, comme à Rome, il y a tant de monuments et de quartiers célèbres que les productions ont l’embarras du choix. Ainsi, le tour Eiffel, monument le plus visité du monde, a toujours été une star de cinéma. Elle figure aussi bien dans Les Quatre Cents Coups, de François Truffaut que dans la scène d’ouverture de Superman II. Christopher Reeve y sauve la belle Lois Lane (Margot Kidder) qui « manque d’être écrasée par l’ascenseur tombé en chute libre. » Et un encadré rappelle fort-à-propos que les palaces parisiens sont aussi des petites vedettes sur grand écran. Ainsi, le George-V a servi de cadre à Trois hommes à abattre (1980) et La Soif de l’or (1993).
Il serait fastidieux de faire un catalogue de toutes les infos apportés par ce livre. In fine, Sur la route du cinéma permet de voyager dans un fauteuil, et, s’appuyant sur une mise en page riche, il offre un regard inattendu et original sur le cinéma mondial.
(*)Ed. du Chêne
Petit Flash-back sur Paris
