Sur les plateaux du monde entier…

De la Tour Eiffel à Paris au désert de Wadi Rum en Jordanie, en passant par bien des capitales du monde, Sur la route du cinéma (*), de Guillaume Evin, propose un sacré road movie cinématographique avec des coups de projecteur sur 500 lieux de tournage.

Des comédies romantiques aux films d’action, d’un James Bond à un film d’anticipation, Sur la route du cinéma est une entreprise d’envergure : proposer un tour du monde des décors de célèbres films. Joignant le texte à l’image, à des photos, des cartes postales, Guillaume Evin signe ce gros volume qui mêle les anecdotes de tournage et des pages thématiques sur des lieux qui ont inspiré les réalisateurs de tout acabit. Pour nous inviter à le suivre, l’auteur écrit en préambule : « Depuis que le 7e art existe, les cinéastes ont toujours eu la bougeotte. Ils n’ont eu de cesse de sortir des studios pour installer leurs plateaux à ciel ouvert, au grand dam des producteurs qui jugent souvent leurs initiatives artistiques dispendieuses et donc inutiles. Sites spectaculaires ou magnifiques, villes, quartiers, rues reflétant l’âme de leurs personnages… Autant de « vrais » lieux pour mettre en images leurs « fausses » histoires… »

Si l’Europe, assez logiquement, se taille la part du lion sur ces « vrais » décors de cinéma, ce livre évoque aussi des plateaux lointains comme les îles Fidji et Samoa. Certes, et pour des raisons évidentes de coût, ces îles n’ont connu qu’une poignée de tournage : par exemple, celui de la robinsonnade à succès de Robert Zemeckis, Seul au monde, en 2000 ou encore celui de Mark Robson avec Gary Cooper, en 1953, Retour au paradis.

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