À quoi rêvent-ils ?

Au fil des témoignages, on est surpris d’une forme de lucidité chez ces adolescents, notamment quand ils évoquent le poids des réseaux sociaux qui ouvrent des perspectives, mais n’est pas un remède à la solitude et favorisent les contacts éphémères. Quand il regrette de voir trop de gens rivés sur leur téléphone, Noa s’évade lui en confectionnant des gâteaux en chocolat par exemple. Le même s’étonne qu’un réseau comme Facebook ne serve qu’à des sujets futiles comme la dernière coupe de cheveux des gens.

Analysant aussi bien leurs sautes d’humeur que la découverte de la sexualité, sans se cacher derrière les mots, ces adolescents jouent le jeu de la franchise. C’est particulièrement frappant quand ils se décrivent face à la caméra sans user de langue de bois : « J’ai des boutons… Je suis petit… J’ai de grosses cuisses…« 

Sans révolutionner le genre, cette série offre un panorama intéressant de cette génération qui aborde la suite avec une vraie maturité, voire une certaine gravité. L’image d’une époque ?

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