Pour autant, il ne parvient pas à vraiment faire décoller son récit ni à nous toucher, voire nous faire peur. De fait, le mise en scène très naturaliste manque de vraies surprises et les comédiens semblent souvent livrés à eux-mêmes dans ce récit qui voudrait bien aussi provoquer une réflexion sur la mort et les traces que l’on laisse, mais qui reste un peu juste en la matière.
En noble maniéré, poudré et ridicule, Kacet Mottet-Klein semble perdu dans une histoire qui le dépasse et il a du mal à être crédible dans cette histoire à costumes. Il faut toute la grâce d’une Ariane Labeb pour insuffler un peu de poésie et d’étrangeté à ce conte fantastique. Quant à la marionnette incarnant ce « Vourdalak » et qui a été en partie animée et doublée, elle semble un peu à côté de la plaque.
On est loin du choc attendu avec un tel sujet… et la mise en scène reste très, très sage.
