Même si les deux premiers volets ne faisaient pas toujours dans la dentelle, force est de constater que Nicolas Bedos reste frileux, comme pétrifié par le modèle et il aligne les séquences les plus caricaturales, voire lourdingues sur des dialogues qui sentent parfois le réchauffé. Et les séquences avec le potentat africain tournent vraiment en rond, côté humour.
Seuls tirent quand même leur épingle du jeu Jean Dujardin, ravi de jouer dans le registre « vieux con » et un Pierre Niney dont on découvrait alors des capacités comiques insoupçonnées. On peut, enfin, revoir pour la dernière fois sur grand écran, Wladimir Yordanoff, dont ce fut l’ultime film. Un casting plus qu’à la hauteur mais desservi par un récit sans vraies surprises et une mise en scène empesée…
