François Berléand mène la danse

Si le film aurait pu avoir une mise en scène plus audacieuse, voire décapante, si l’histoire aurait mérité d’être moins sagement traitée, il s’en dégage une petite musique de l’intime qui touche. Et ce, d’autant plus que François Berléand joue avec beaucoup de retenue ce personnage de « jeune » veuf, entouré d’une voisine serviable mais encombrante, et d’un fils qui a tendance à vouloir tout contrôler, finit par l’espionner par peur de le voir sombrer dans la déprime. Ce qui donne lieu à quelques séquences non dénuées d’humour sur les « joies » de la vie en famille… Et la peur de laisser les seniors assumer leur vie en solitaire.

Finalement, c’est dans les scènes de danse, portées par la personnalité forte de Maria Ribot et ses dons de comédienne, et dans une grande économie de dialogues, que ce film en dit beaucoup plus en utilisant le seul langage corporel.

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