TV : Diffusion sur TMC, jeudi 24 à 20h50

LA VIE EST UN LONG FLEUVE TRANQUILLE, d’Étienne Chatiliez 1h35 – (1988)

Avec Hélène Vincent, Benoît Magimel, Catherine Jacob, André Wilms, Patrick BOuchitey

Mon avis : 3 sur 5

L’histoire

Dans une petite ville du nord de la France, deux familles nombreuses, les Le Quesnoy et les Groseille, d’origines bien différentes, n’auraient jamais du se rencontrer. Mais c’était sans compter sur Josette, l’infirmière dévouée du docteur Mavial, amoureuse et lasse d’attendre qu’il quitte sa femme. Dans un moment d’égarement la douce infirmière a échangé deux nouveau-nés, un Groseille (les pauvres) contre un Le Quesnoy (les riches), pour se venger de la vie et du docteur. Comprenant que Mavial ne l’épousera jamais, elle révèle le-pot-aux roses aux deux familles…

Ce qui touche dans ce film ?

Enfant de la pub, Étienne Chatiliez a imaginé pour son premier film de cinéma une satire sociale dans laquelle il fait montre d’une « gentille » méchanceté ce qui a permis à son film de toucher un large public, sans provoquer une levée de bouclier, même si les temps d’alors se prêtaient moins au politiquement correct. Les personnages sont trop caricaturaux pour être vraiment méchants ou subversifs, mais bien des séquences sont devenues cultes, notamment celle où, en habit de curé, le père Aubergé (tout un symbole), Patrick Bouchitey, s’accompagnant à la guitare, chante un hymne religieux, Jésus revient, avec l’air d’avoir décroché la lune et vu Dieu en personne…