Une comédie déjantée

Edouard Deluc signe alors une ode à la fraternité tout terrain dans cette comédie qui repose sur le duo de deux guides au style radicalement différent : Pio Marmaï a le bagout burlesque quand Philippe Rebbot campe, à son habitude, un réjouissant personnage lunaire. Un tournage, se déroulant à la sortie du confinement, qui a ménagé néanmoins quelques incidents comme le rappelle le réalisateur : « Au bout de dix jours on comptabilisait un cas Covid, une épaule démise, un traumatisme crânien, un mollet arraché, une désertion en règle et quelques seaux de larmes ! »

Cette comédie qui mêle l’univers du western à celui du film catastrophe, vante les valeurs du partage et de l’écoute, de l’acceptation de soi aussi. On peut juste déplorer que le cinéaste signe une réalisation un brin paresseuse qui ne permet pas au duo burlesque d’exprimer complètement son talent. Un opus qui s’inscrit, avec moins d’originalité dans le traitement , dans la lignée des Naufragés de l’île de la Tortue, ce classique, de Jacques Rozier auquel il fait clairement référence.

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