Jean-Louis Trintignant, la solitude d’un flic

L’approche psychologique des personnages, qui joue sur l’ambiguïté, donne à l’ensemble un côté moderne. Et, indéniablement, Jean-Louis Trinitignant tire le film vers le haut en faisant ressentir la solitude d’un policier qui fait face à un milieu pourri et ne peut qu’exprimer une vraie amertume.

Outre Dominique Sanda, actrice à l’aura mystérieuse et à la voix singulière que l’on prend toujours plaisir à retrouver, on découvre dans ce polar un Jean-Pierre Marielle dans un registre inattendu.

Si ce polar manque parfois un peu de mouvement, est parfois un peu trop contemplatif, il s’en dégage toujours une force dans l’analyse psychologique. La musique d’Ennio Morricone, à base de trompette, apporte un contrepoint sonore réussi à la quête de ce flic désabusé.

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