TV : Diffusions sur Ciné+Classic, jeudi 29 à 20h50
STALKER, d’Andreï Tarkosvki – 2h43 (1981)
Avec Alexandre Kaidanovski, Alisa Freindlich, Nicolai Grinko
Mon avis : 4 sur 5
L’histoire ?
Dans un pays et une époque indéterminés, il existe une zone interdite, fermée et gardée militairement. On dit qu’elle abrite une chambre exauçant les désirs secrets des hommes et qu’elle est née de la chute d’une météorite, il y a bien longtemps. Les autorités ont aussitôt isolé le lieu, mais certains, au péril de leur vie, bravent l’interdiction. Leurs guides se nomment les «stalker», êtres déclassés, rejetés, qui seuls connaissent les pièges de la zone, en perpétuelle mutation…
Et alors ?
Austère et prenant, ce film de Tarkovski est adapté d’un roman de science-fiction des frères Strougatski. Un accident nucléaire qui s’est passé près de la ville russe de Tcheliabinsk en 1957 a inspiré la zone interdite évoquée dans ce film. Plusieurs centaines de kilomètres carrés avaient été désertés car ils étaient intoxiqués. Quant à la structure en deux parties du film, elle est due au fait qu’une partie du film a été tournée par un nouveau directeur de la photographie, Aleksandr Knyazhinskiy, car les négatifs ont été détruits par erreur dans un laboratoire soviétique.

