La révolte des prisonniers

La mise en scène solide de Alberto Rodriguez, dans ce huit clos carcéral impressionne par son réalisme et voit alterner les moments presque paisibles et ceux où la violence jaillit avec des détenus qui doivent subir des méthodes fascistes. Il n’y aucun temps mort et, de séquence en séquence, il suit le quotidien de ces êtres englués dans le quotidien carcéral et qui découvre petit à petit le poids de la solidarité.

Le récit est porté par Miguel Herrán, Javier Gutiérrez, deux comédiens de grand talent, qui font ressentir les émotions, les peurs mais aussi la colère de ces détenus. Et, malgré sa longueur, le film tient ses promesses jusqu’au bout, en décrivant un système d’un autre temps, héritage du système franquiste. Ses qualités et sa réalisation auraient dû le conduire directement sur grand écran.

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