Cannes 2023

Après Tom Cruise et son Top Gun : Maverick en 2022, c’est au tour d’Harrison Ford de créer l’évènement sur la Croisette en venant présenter, en avant-première, le cinquième volet de la saga d’aventure dont il est la vedette : Indiana Jones et le Cadran de la destinée.

Quelques indiscrétions ont déjà donné le ton du nouveau volet de la sage d‘Indiana Jones. Dans ce volet, Indy continue de lutter contre les nazis même si l’intrigue se déroule en… 1969. Les héros ont naturellement vieilli et le monde vit la course à l’espace entre la Russie et les États-Unis. Alors pourquoi les nazis ? Selon le coscénariste du film, Jez Butterworth, la relation avec les nazis est « évidente » : « Le programme d’alunissage d’Appolo XI avait été dirigé par d’anciens SS« . Et c’est ce que va découvrir justement Indy. Cette fois, l’archéologue sera poussé à reprendre du service par sa filleule Helena Shaw (Phobe Waller-Bridge), alors qu’il lui parlait de sa « retraite ».

La bande annonce du film qui dure 2h22 commence par une vision d’Indy sommeillant et qui est réveillé en sursaut par la voix d’un Mick Jagger dans l’intro de Sympathy for the Devil. Un clin d’œil à un ancien épisode où un tube d’Elvis était censé redonner du tempo au mythe. Et si Harrison Ford est désormais un octogénaire qui ne peut plus courir comme avant, l’astuce a consisté à concocter une séquence où Indy prend, numériquement, un coup de jeune.

Pour le grand public, il faudra attendre le 28 juin, date de sortie en salles, pour voir si Harrison Ford-Indy vieillit comme le bon vin. Un nouveau volet pour lui offrir un « dernier triomphe » ? Le public tranchera.