Un voyage culinaire

C’est dans la partie japonaise que le film patine un peu et ne parvient pas à éviter certaines images d’Épinal sur le pays du Soleil Levant. Au bout d’un moment, l’histoire tourne au guide touristique pour spectateur avide d’exotisme, entre les sculptures sur sucre, les porcs engraissés au son du heavy metal… Parfois, on se demande même si le film ne va pas basculer franchement vers la comédie quand, sanglé dans un vaste kimono, Gabriel Carvin suit le périples gastronomique concocté par le chef japonais, impeccablement joué au demeurant par Kyozo Nagatsuka.

Et la fin, avec les retrouvailles familiales, finit par sembler peu réaliste, comme si le réalisateur avait absolument voulu finir par une fin heureuse. Ce sont ici les limites d’un scénario et d’un film qui, en prime, sort dans un contexte lourd avec la récente médiatisation des témoignages contre Gérard Depardieu. Indépendamment de ces affaires en cours et non jugées, l’histoire aurait mérité un scénario plus surprenant et moins convenu dans son happy end.

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