Là où Sublime peine un peu à nous captiver c’est dans la réalisation. Un scénario original et aussi spécifique que celui-ci aurait mérité un traitement plus neuf à l’image et une mise en scène audacieuse, même si, globalement, Mariano Biasin a su créer une atmosphère, notamment dans les séquences entre les jeunes, et la peinture des premiers émois, avec les filles notamment.
Jouant trop sur les séquences musicales qui finissent par devenir prévisibles, sinon monotones, l’histoire finit par tourner un peu en rond malgré quelques idées intéressantes de décor comme celui du van en forme de cabane-refuge pour ces deux amis. Finalement, on se demande si une telle histoire n’aurait pas trouvé un terrain d’expression plus adéquat avec un livre et la seule force des mots.
