Sur le papier, l’idée est ambitieuse et aurait pu donner un opus certes dérangeant mais qui remette en cause bien de nos certitudes. Hélas, il n’en est rien et, malgré le jeu de Valentina Di Pace qui est, comme son partenaire, une actrice non professionnelle, cette quête d’un autre amour finit par devenir bien vaine, et surtout prétexte à des scènes de sexe devenant un brin gratuites, comme celle de la baignoire.
Au fil de ces chapitres, célébrés par de nouvelles lunes, on commence alors à trouver le temps long et les dialogues pas vraiment palpitants. Comme si, malgré la liberté sexuelle assumée, et ce regard féministe pas coutumier au cinéma, la chair devenait bien triste… hélas ! Une vraie déception venant d’un cinéaste qui avait su, naguère, étonner son monde.
