Harry Belafonte : une voix libre s’est tue

Hommage

Disparu à l’âge de 96 ans à New York, Harry Belafonte cachait derrière sa voix de velours une détermination sans failles quand il s’agissait de combattre toutes les discriminations…

Harry Belafonte fut une des grandes stars des années 50 et 60, un chanteur à la douce voix qui porta haut les rythmes du calypso dont il fut un des chantres les plus fervents, mais aussi un comédien remarqué et remarquable.

Sous le nom de Harold George Bellanfanti, il était né à Harlem, de parents jamaïcains, le 1er mars 1927 et ensuite, il était retourné vivre avec sa mère en Jamaïque de 1935 à 1940. Un lieu qui le marqua par sa pauvreté mais où le futur crooner y fit l’expérience des musiques métissées s’y développant : elles imprégneront plus tard son répertoire. Loin de l’image d’une île favorisant l’indolence, il s’engage dans la marine en 1944 avant, à sa démobilisation, de s’installer à New York et de confirmer sa vocation artistique.Inscrit à The Dramatic Workshop of the School of Social Research, il y croisera Marlon Brando, Sidney Poitier, Tony Curtis, entre autres…

En même temps que la comédie, il se distingue par sa voix de baryton à la grande sensibilité dans les clubs de jazz et son troisième album, publié en 1956, Calypso, fait de lui une star avec son tube Banana boat song (un succès renouvelé en 1988 lorsque Tim Burton l’utilise dans son film Beetlejuice.

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