Pour nourrir cet univers, Andrés Ramirez Pulido a puisé dans son expérience personnelle comme il le raconte : « Cet univers fictif du film est nourri par ma relation avec plusieurs communautés d’adolescents confinés en traitement pour dépendance à des substances psychoactives et d’autres groupes de mineurs qui purgent des peines pour divers crimes. J’ai essayé d’abstraire certains éléments qui m’intéressaient de cette réalité que je connaissais
et de les mettre au service de la fiction cinématographique. »
En choisissant de s’abstraire de toute réalisme, de décrire un univers en forme de cauchemar, le cinéaste mise sur la suggestion des images et des situations pour embarquer le spectateur dans un monde surréaliste très prenant où règne une forme de violence permanente. Un conte moderne qui offre ainsi plusieurs pistes de visionnage.
