Quand à Jean Poiret, il ne boude pas son plaisir de s’attaquer à l’Église mais aussi à la police et à l’aristocratie. Quant à Francis Blanche, il apporte la touche de folie qui est son signe de fabrique, capable de dire avec gourmandise les dialogues les plus décalés.
Le film est aussi une occasion de redécouvrir un Paris en noir et blanc avec des monuments religieux noircis par la pollution et des sorties d’églises bondés après la tenue des offices. L’annonce du tournage n’a pas été vu d’un bon œil par l’évêché qui voulait lui fermer les lieux de culte. Alors, fidèle à son esprit provocateur, Mocky annonça alors qu’il voulait tourner un film sur l’affaire du curé d’Uruffe, meurtrier de sa maîtresse de 19 ans et son tournage put avoir lieu.
Avec Mocky et la religion, l’histoire continua ; en 2006, Le Bénévole lui donna par exemple l’occasion d’évoquer le pèlerinage si médiatisée de Lourdes dans un récit encore une fois débridé. Avec ce Drôle de paroissien, il signe déjà une joyeuse comédie anar.
