TV : Diffusion sur Arte, lundi 13 mars à 20h50

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UN DRÔLE DE PAROISSIEN, de Jean-Pierre Mocky – 1h30 (1963)

Avec Bourvil, Jean Poiret, Francis Blanche

Mon avis : 4 sur 5

L’histoire ?

Georges, fils d’une famille aristocratique et catholique ruinée, croit recevoir un jour une révélation divine: pour subvenir aux besoins des siens, il va piller les troncs des églises.

Et alors ?

Le film a sans doute vieilli, il n’empêche : avec cette comédie irrévérencieuse, Jean-Pierre Mocky trouve un sujet de prédilection : brocarder le goupillon et le magister ecclésiastique à travers les aventures de ce drôle de paroissien. Et Bourvil en voleur des troncs des églises à l’aide de caramel mou, il fallait avoir l’audace d’y penser. Même si l’aristocrate ruiné à des principes : il ne pille que la moitié des offrandes des fidèles (« seulement la moitié, c’est un principe »).

Le film marque aussi le début d’une série de films entre un Bourvil à contre-emploi et le provocateur du 7ème Art. Avec son look de père tranquille, et son visage de premier communiant, Bourvil est très drôle et signe une réjouissante partition dans la peau de cet homme paresseux invétéré.