Après y être revenu pour Largo Winch 2 et L’Odyssée, il l’a ressenti encore plus et le raconte : « Le rapport à la violence, à la force physique, n’est pas le même que dans les démocraties occidentales. Il y a un vrai fossé culturel. (…) Pour eux, nous sommes des gens dépravés, décadents, faibles, qui se laisseront cueillir comme un fruit mûr le jour où ils le décideront. Un discours assez proche au fond d’un Zemmour chez nous avec ses théories sur la féminisation – associé au déclin – de nos sociétés. » Pour l’anecdote, le film n’a pas été tourné en Russie, mais en Lituanie.
Côté thriller, le film remplit sa mission et le tempo est bien là durant cette improbable fuite. On peut regretter certaines certains excès comme la séquence à l’ambassade où l’on a du mal à croire que le héros principal échappe à un tueur russe formé sur le front de la Tchétchénie ou la séquence amoureuse à la frontière balte, pour autant le film « fonctionne » tout à fait et tient son monde en haleine.
