La mémoire et l’oubli

L’histoire repose entièrement sur le duo formé par Mieko Arada (connu pour son rôle dans RAN), qui signe l’étonnante composition de cette mère malade, et de son fils aimant et dérouté, campé par Masaki Suda qui parvient à faire passer beaucoup d’émotions avec une grande économie de moyens et une mélancolique douceur. À cet égard, la séquence du feu d’artifice et de la « perte » de sa mère alors que le spectacle bat son plein symbolise les enjeux d’une histoire sur l’amour filial face à un mal inexorable, sournois.

Le film est parfois un peu long, répétitif, ce qui l’empêche d’être vraiment original, mais, il s’en dégage de vrais moments d’émotion. Et cette histoire ne peut que nous émouvoir tous, tant nous connaissons, dans notre entourage, de tels malades.

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