Raquel Welch, une femme d’action

Dans les années 70, elle va enchaîner dans bien des films sans jamais décrocher le gros lot : des westerns comme Bandolero aux films policiers en passant pas des comédies comme L’Animal, de Claude Zidi, au côté de Jean-Paul Belmondo, auquel elle donne du fil à retordre.

En parallèle comme Jane Fonda, elle a poussé toutes les femmes à sculpter leur corps et à assumer leur maturité aussi. Adepte du yoga, elle se lança alors dans le business du bien-être et de la forme. Elle fut aussi, avant l’heure, une mère célibataire et une célibataire assumée. Dans la même autobiographie, elle écrivait avec ironie: « Les gens me voyaient en sex-symbol mais, en réalité, j’étais mère célibataire avec deux jeunes enfants! (…) Vous m’imaginez sur l’affiche avec un gosse sous le bras et l’autre dans une poussette? Ca casse un peu le mythe, non? »

Son rôle le plus marquant, qui lui valut un Golden Globe, ce fut celui de Constance Bonacieux dans Les Trois Mousquetaires, de Richard Lester en 1973. Elle avait osé s’opposer à La MCM en 1982, son contrat pour Rue de la sardine ayant été dénoncé et elle avait été remplacée par Debra Winger. Un procès qui lui avait permis de gagner 10 millions de dollars, mais qui ne facilita pas ses relations avec les studios. On le voit, Raquel Welch n’était pas qu’un fantasme, mais une femme à la personnalité trempée.

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