Aventures au Népal

De fait, les situations sont parfois invraisemblables, comme la séquence de survie de Balmani et du jeune tigre en pleine tempête le long d’une falaise au Népal et les personnages sont caricaturaux, notamment celui du méchant au regard fixe et au corps tatoué, pourtant campé avec beaucoup de conviction par Yoon C. Joyce et qui pourrait figurer dans un Tarentino. Peut-être Brando Quilici voulait renforcer un côté bande dessinée pour toucher un large public jeune.

Bref, il faut être un jeune téléspectateur pour suivre, sans barguigner, pareilles aventures, il est vrai dans un décor absolument magnifiques et avec des tigres magnifiquement dressés et très photogéniques même si la croissance rapide du bébé animal, d’une séquence à l’autre, a de quoi étonner. Des images aussi gâtées par une musique originale omniprésente et pas très inventive de Vincenzo Ricca qui surligne le moindre moment. L’opus aura au moins un mérité : sensibiliser parents et enfants sur l’extinction de ces grands fauves : aujourd’hui un tigre mort se négocie encore à 150 000 euros ! Et si rien n’est fait, d’ici vingt ans, les neuf sous espèces de tigres connues seraient en vrai danger d’extinction… Un film en forme de bonne action.

Laisser un commentaire