Un architecte écolo

SORTIE CINÉMA : mercredi 8 février 2023

TANT QUE LE SOLEIL FRAPPE, de Philippe Petit – 1h25
Avec Swann Arlaud, Sarah Adler, Grégoire Oestermann, Djibril Cissé

Mon avis : 3 sur 5

Le scénario ?

Max ne rêve pas de faire des murs végétaux pour des hôtels cinq étoiles. Paysagiste tenace, engagé mais acculé, il se bat pour créer un jardin sauvage, sans clôture, en plein centre-ville de la métropole marseillaise : une zone végétale ouverte à tous. Après des années de refus, son projet arrive en finale d’un concours d’architecture. Pour Max, c’est la dernière chance d’offrir de l’oxygène aux habitants qui suffoquent dans un enfer urbain, sous le soleil qui frappe.

Ce qui touche dans le film ?

Derrière une mise en scène classique, sans de vraies aspérités, se cache une histoire dans l’air du temps sans être à la mode du politiquement correct et qui mêle deux histoires : celle d’un paysagiste, tiraillé entre sa passion, ses convictions et sa vie de famille, – et celle de la création en architecture avec ses modes, ses coteries, ses grands pontes qui s’écoutent parler. Pour nourrir son scénario, Philippe Petit a interrogé des membres du collectif Coloco, proche de Gilles Clément, le créateur du « jardin en mouvement ». En prime, il a aussi croisé le botaniste Patrick Blanc, qui conçoit des murs végétaux à Paris. et souligne : « Comme nous tournions à Marseille, je voulais collaborer avec quelqu’un du cru et l’on m’a présenté Nicolas Faure, qui a une agence là-bas. Nous avons croisé nos sensibilités pour imaginer les plans du projet de jardin de Max à partir d’une place « délaissée » achetée à la Ville par un hôtel japonais qui allait être construit, sur laquelle nous avons pu tourner. L’endroit où la fiction s’inspire de la réalité ou l’inverse. »

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