Outre ses qualités de mise en scène, le film marque aussi les débuts d’un duo amical formé par le cinéaste et Philippe Noiret, absolument magistral dans ce personnage de père célibataire un brin anar et éloigné du chaos politique. Le comédien disait à la sortie du film : « J’étais emballé par son scénario. Quand Tavernier est arrivé, j’ai ressenti une vive sympathie pour lui. Il m’a plu tout de suite […] j’avais l’impression de trouver un frère »

Presque retiré du monde, Michel Descombes va pourtant se réveiller pour regagner la confiance de ce fils accusé. Un père qui au bout du compte ne délivre d’un simple « message » : il doit être là même par avis de gros grain pour soutenir son enfant. Sans le juger de manière abrupte et définitive.