Les saisons du désir

Dans une atmosphère où le rouge est de mise – des volets aux blouses des femmes, façon Jacques Demy revisité – Noémie Lvosky se joue des relations entre les êtres, et du désir amoureux. La présence de la fragile Edith (Isabelle Carré impeccable) fait basculer tout un monde dans une soudaine autre dimension. La mise en scène se joue de petites touches. Parfois, le trait peut être cruel comme lorsque Jacques est installé à côté de son épouse Carole qui est un brin « ronflotante » par abus de porto et amour déchu. Parfois, le plan d’une main qui joue avec des brins de tabac, tout près de celle de la femme désirée en dit plus long qu’un échange fourni de dialogues.

De ce marivaudage moderne, on retient une grande finesse dans l’expression de ces fameux « sentiments »…

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