Jouant sur une certaine fluidité, du mouvement pour échapper au film intimiste, Emmanuel Mouret ne parvient pas ici à trouver le grâce de ses films précédents, alignant des scènes parfois banales mais surtout très bavardes. Avec La Javanaise, comme motif musical récurrent dans son histoire, et des sonates de Mozart en fil conducteur, le cinéaste finit par raconter une histoire qui tourne un peu en rond et qui ne parvient pas à vraiment nous émouvoir.
Les deux comédiens principaux semblent prisonniers d’un texte trop riche et appris au millimètre et, finalement, le spectateur se sent peu concerné par cette histoire d’amour bourgeois. Une déception d’autant plus forte que l’attente était grande.
