Dès le début de l’année, César, Dominik Moll a raflé deux prix pour La Nuit du 12, un thriller politique et social.

Chaque année depuis sa création en 2015, le Prix Jacques Deray distingue un film policier français : on se souvient que Jacques Deray réalisait des films policiers français. Pour cette saison, c’est La Nuit du 12 de Dominik Moll, sorti le 13 juillet dernier. Ce polar lui a été inspiré par un fait divers relaté par Pauline Guéna dans son enquête sur la PJ de Versailles (18.3, une année à la PJ chez Gallimard) et le film plonge le spectateur en immersion dans une brigade de Police Judiciaire, en livrant aussi, en arrière-plan, une œuvre politique sur les féminicides. Commentaires du cinéaste : « Le livre disait que chaque enquêteur tombe un jour sur un crime qui fait plus mal que les autres, que pour une raison mystérieuse, il se plante en lui comme une écharde, et que la plaie n’en finit pas de s’infecter. » Ce prix sera décerné le 4 février au cinéaste.

Un cinéaste également primé dans la catégorie du meilleur film français lors de la 9ème cérémonie des Lauriers du cinéma, organisée par le Club Média Ciné, regroupant quelques noms de la critique cinématographique française.

En attendant le verdict des futurs César, ces deux prix sont déjà un indice réconfortant pour le cinéaste qui peut rêver mieux encore…