Soutenir les artistes iraniens face à la dictature des mollahs

Avec elle, la liste des artistes embastillés ou inquiétés par le régime iranien s’allonge depuis juillet dernier quand trois cinéastes de renom Jafar Panahi, Mohammad Rasoulof et Mostafa al-Ahmad ont été arrêtés pour pour avoir dénoncé la corruption qui gangrène le pays. Trois porte-parole d’une société fissurée de toute part et qui ont souvent donné à voir les plus pauvres, les plus démunis et les plus réprimés par le régime. Mi-décembre encore, deux comédiennes, Soheila Golestani et Faezeh Aeen, ainsi que le directeur de théâtre, Hamid Pourazari, ont été libérés sous caution après dix jours de détention pour avoir réalisé une vidéo « enfreignant la loi ». Le régime des mollahs n’en finit pas de vouloir museler tous ceux qui tentent de faire entendre une voix discordante.

Sur son compte Instagram, l’actrice avait écrit : « Toute organisation internationale qui regarde ce bain de sang sans réagir représente une honte pour l’humanité ». À l’heure de soirées festives, il ne faut pas oublier ceux (et celles surtout) qui, en Iran comme ailleurs luttent contre l’obscurantisme religieux. Et continuer de soutenir cette vague démocratique en 2023.

« Barayé », une chanson en forme d’hymne au soulèvement.
Golshifteh Farahani avec Coldplay à Buenos Aires : la révolte, un air qui vient de loin.

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