Soutenir les artistes iraniens face à la dictature des mollahs

En cette fin d’année, il faut continuer à dénoncer les atteintes à la liberté dont sont victimes les très courageux artistes et réalisateurs iraniens ! L’arrestation récente de la célèbre actrice Taraneh Alidoosti prouve que le régime religieux n’est pas prêt de baisser la garde.

Taraneh Alidoosti est la dernière en date des artistes iraniennes – une ardente militante des droits des femme – a avoir été arrêtée par les pouvoir iranien à la mi-décembre.Une arrestation motivée lon l’agence de presse iranienne Tasnim par ses « ses actions récentes, en publiant de fausses informations et contenus, et pour incitation au chaos« . De son côté, l’agence de l’autorité judiciaire Mizan Online a parlé de « commentaires sans fondement sur les événements récents et la publication de matériel provocateur soutenant des émeutes de rue« . Il est vrai, pour cette dictature religieuse, l’actrice de 38 ans ne peut représenter qu’une cible elle qui a soutenu e mouvement de contestation iranien contre le pouvoir, elle qui a dénoncé entre autres sur son compte Instagram, supprimé depuis, la pendaison de Mohsen Shekari, un manifestant exécuté après avoir été accusé de « guerre contre Dieu« .

Rendu célèbre dans les salles du monde entier par Le Client, d’Asghar Farhadi – qui traitait du thème de la prostitution – un film qui a remporté l’Oscar du meilleur film étranger en 2017, Taraneh Alidoosti avait déjà en novembre dernier sur Instagram posté une photo d’elle sans voile et portant une pancarte « Femmes, vie, liberté« , en guise de soutien aux manifestantes iraniennes. L’actrice récemment vue dans Leïla et ses frères, présenté cette année au Festival de Cannes, n’est pas du genre à se courber devant le pouvoir, quitte à prendre bien des risques pour sa propre sécurité.

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