Pour ce rôle, Colin Farrelle a d’ailleurs remporté la coupe Volpi du meilleur acteur à la dernière Mostra de Venise où Martin McDonagh récupérait le prix du meilleur scénario. Dans Première, le cinéaste confie : « Au fond, c’est l’histoire d’un duel entre deux types. Il y a les chapeaux, les manteaux longs, la taverne…Nous avons revu certains John Ford. Pas forcément L’Homme tranquille, qui est magnifique et qui ne se déroule pas très loin de là où l’on a tourné, dans le comté de Galway. Mais La Prisonnière du désert, évidemment, pour étudier la façon dont le paysage se découpe derrière les fenêtres, dans les embrasures de porte. »

Ayant déjà reçu huit nominations aux Golden Globes, dont celle de la meilleure comédie de l’année, une première depuis vingt ans, cette fable décalée pourrait se retrouver en lice pour les Oscars. En tout cas, pour Colin Farrell, il marque un temps fort de sa carrière.