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Près de quinze ans après « Bons baisers de Bruges », déjà signé Martin McDonagh, Colin Farrell et Brendan Gleeson reforment un duo de choc dans Les Banshees d’Inisherin, fable poétique sur la fin d’une amitié sur fond de paysages irlandais. Sur les écrans le 28 décembre.

On se souvient de l’univers d’un polar noir à l’humour décalé, revisitant la figure du tueur à gages dans Bons baisers de Bruges, un film de Martin McDonagh dans lequel Colin Farrell cabotinait avec panache. Un thriller diffusé ce lundi 26 à 21h00 sur Canal+ Grand Écran. Colin Farrell a retrouvé son metteur en scène et son partenaire de jeu, Brendan Gleeson pour Les Banshees d’Inisherin, qui sort au cinéma mercredi 28. L’histoire est une espèce de fable poétique. Sur Inisherin – une île isolée au large de la côte ouest de l’Irlande – deux compères de toujours, Padraic et Colm, se retrouvent dans une impasse lorsque Colm décide du jour au lendemain de mettre fin à leur amitié au printemps 1923, juste avant la fin de la guerre civile qui sévit dans le pays. Abasourdi, Padraic n’accepte pas la situation et tente par tous les moyens de recoller les morceaux, avec le soutien de sa sœur Siobhan et de Dominic, un jeune insulaire un peu dérangé. Mais les efforts répétés de Padraic ne font que renforcer la détermination de son ancien ami et lorsque Colm finit par poser un ultimatum désespéré, les événements s’enveniment et vont avoir de terribles conséquences.

Cette réflexion cocasse sur la condition humaine, avec les paysages magnifiques irlandais en toile de fond permet à Colin Farrell d’un camper un pèlerin capable de passer en un temps record d’une vraie bonhomie à un côté complètement hébété dans le rôle de Pádraic, fermier à l’esprit simple mais au cœur tendre.